Face aux transformations profondes du secteur de la banque privée, les collaborateurs, soumis à la DDA pour la partie assurance de leur activité, doivent se former pour mieux comprendre les impacts et les innovations du secteur de l’assurance sur leur activité et en saisir les nouvelles opportunités.
A l’image d’autres segments de la finance, la banque privée est en proie à une véritable mutation. Longtemps considérée comme une activité intouchable, car très rentable et protégée par de très fortes barrières à l’entrée, la banque privée n’est plus aujourd’hui dans une position aussi favorable.
Sa rentabilité est mise à mal en raison de nouvelles contraintes réglementaires, à l’image de MiFID II ou de la DDA pour la partie assurance de leur activité, qui exigent des coûts de conformité élevés, lesquels rognent automatiquement le niveau de marge de ces professionnels et des investisseurs.
La place de ce secteur est aussi fragilisée par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs du numérique, néobanques et fintechs, bien décidés à prendre des parts de marché sur la manne lucrative que représentent les clients privés.
La fintech lyonnaise Mon Petit Placement est emblématique de ce phénomène. Pure player digital, la société démocratise l’investissement financier avec un ticket d’entrée de 300 euros, des produits clé en main et une grande facilité d’utilisation. Cette fintech, qui a fait une nouvelle levée de fonds à hauteur de 6 millions d’euros en novembre dernier, a déjà su séduire plus de 8.000 clients en l’espace de seulement deux ans.
Dans un environnement en pleine mutation où les utilisateurs attendent un service instantané, accessible en permanence, sécurisé et disponible au travers de n’importe quel canal, les plateformes digitales de gestion de patrimoine « Robo-Advisors » ou fintech patrimoniales font une entrée remarquée dans le monde de la banque privée et de la gestion de patrimoine.
Ces acteurs viennent ainsi moderniser les parcours d’épargne financière, dont l’assurance vie, tout en apportant une mise en conformité et en renforçant la dimension de conseil.
Le recours à davantage d’outils numériques s’avère d’autant plus important dès lors qu’il s’agit d’adresser les besoins des nouvelles générations. Près de 80 % des millennials veulent ainsi par exemple utiliser plus d’outils digitaux dans la gestion de leur patrimoine à l’avenir, contre seulement un tiers des baby-boomers, d’après une étude de Ernst & Young.
Exigeante, cette nouvelle clientèle est en quête d’une véritable expérience d’investissement aussi bien en ligne qu’offline.
Ses représentants veulent pouvoir dialoguer avec un banquier qui leur ressemble et ne sont guère impressionnés par l’image feutrée et haut de gamme de la banque privée.
Au-delà de la forme, cette nouvelle clientèle attend d’une banque privée qu’elle réponde à sa volonté d’engagement et d’alignement de ses investissements avec ses valeurs.
La durabilité apparaît ainsi comme un thème majeur, selon les analyses réalisées dans le cadre du projet Capstone millennials, lancé par Lombard Odier en collaboration avec des étudiants de l’ESCP Paris et de l’IAE de Nice en 2021.
Ainsi, cette génération recherche des performances financières mais aussi durables, ainsi qu’un reporting clair et pédagogique sur la durabilité, via des outils digitaux et interactifs, d’après les enseignements de l’étude.
Cette génération fait aussi preuve d’un appétit particulier pour les cryptomonnaies et les NFT. Et certaines banques privées commencent à s’ouvrir à cette possibilité : début avril, la Banque Delubac & Cie a obtenu son enregistrement de prestataire de service sur actif numériques (PSAN) auprès de l’AMF et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), une première pour une banque française.
D’autres banques font encore preuve de timidité. Mais il est vrai que les crypto-devises et les NFT constituent encore un sujet délicat qui exige un effort de formation supplémentaire pour les spécialistes de la banque privée et pour les autres acteurs de la gestion et de l’investissement.
Mais alors, est-ce l’assurance qui influence la banque privée, ou bien est-ce la banque privée qui force les assureurs et insurtech à innover toujours plus dans le cadre des enveloppes d’assurance vie ?
Afin de vous aider à mieux appréhender les enjeux de transformation de la banque privée, Kaléa Digital & Formation vous propose une offre DDA d’une durée de 8 heures, spécifiquement conçue pour les banques privées sur leur activité assurance.
Cette formation s’articule à la fois autour d’un parcours e-learning et de classes virtuelles ou webinaires.
Grâce à cette formation, les professionnels de la banque privée sont ainsi mieux armés pour saisir les innovations et les nouveaux enjeux de la distribution d’assurance dans le cadre de leur activité.
Et pour aller plus loin, notre parcours digital learning « RSE et Assurance » permet aux professionnels de la banque privée de mieux comprendre les attentes grandissantes de leurs clients et de savoir comment devenir les ambassadeurs des engagements RSE de leur Banque.
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